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Pèlerinages silencieux : transmettre sans bruit, dire sans peser

La Double Reconnaissance n’est pas un programme politique. C’est un pacte silencieux. Pour ceux qui veulent le transmettre, il suffit d’un geste simple : remettre le texte, dire peu, partir. Ici, quelques conseils pour que ce pèlerinage discret soit fidèle à l’esprit du texte.

Le geste avant les mots

La Double Reconnaissance est publique.
Le texte est disponible.
Chacun peut le lire, le méditer, le faire sien.

Mais il est des moments où l’écrit ne suffit pas.
Il faut un geste.
Un passage de main à main, de regard à regard.
Un feu transmis sans bruit.

Transmettre un texte n’est pas convaincre.
Transmettre un texte, c’est confier une clef, puis s’effacer.

Imprimer, transmettre, partir

Il suffit d’imprimer sobrement le texte :
format simple, clair, sans annotation, sans fioriture.

Il suffit de le remettre en main propre.
Sans insister.
Sans expliquer longuement.
En toute simplicité.

Le geste doit être naturel.
La parole doit être brève.
Le respect doit précéder l’argument.

Tendre le texte.
Dire peu.
Serrer la main.
Et partir.

Que dire selon l’interlocuteur ?

Si l’interlocuteur est un Kanak coutumier ou sensible à la tradition :

➔ Dire simplement :

« Je vous transmets un texte de reconnaissance. Il parle du respect entre les deux peuples. Il est pour ceux qui gardent la terre et la mémoire. »

Puis serrer la main. Puis partir.

Si l’interlocuteur est un jeune Kanak, militant ou désillusionné :

➔ Dire simplement :

« Ce texte propose autre chose que ce qu’on nous a toujours servi. Lisez-le. C’est pour ceux qui cherchent sans vouloir détruire. »

Puis serrer la main. Puis partir.

Si l’interlocuteur est un non-Kanak lucide :

➔ Dire simplement :

« Ce texte est pour ceux qui savent que le pays ne se sauvera pas avec des discours. Lisez. Et si cela vous parle, transmettez à votre tour. »

Puis serrer la main. Puis partir.

Laisser le texte agir

Il ne faut pas forcer.
Il ne faut pas attendre.
Il ne faut pas discuter.

Le texte germera là où la conscience est prête.

Un feu ne pousse pas avec des cris.
Il se déploie dans le silence du bois sec,
et gagne racine par racine.

Le pays est grand, mais la main est proche

Il n’est pas nécessaire d’atteindre tous les villages, tous les clans, toutes les familles.
Il suffit que quelques consciences fidèles prennent le relais.

De case en case,
de parole en parole,
le texte trouvera son chemin jusqu’aux poteaux coutumiers.

Et ce jour-là,
le geste initial — imprimé, tendu, transmis — aura accompli son œuvre.

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