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Notre avis sur l’hystérie entourant le COVID19

Après l’annonce d’une autre vague épidémique et démontrant une nouvelle fois son incroyable humilité, le Gouvernement d’Emmanuel Macron a déclaré il y a quelques jours vouloir « sauver Noël ». Rien que cela. Or, étant donné que les Français ont célébré la nuit sainte, comme ils le font depuis plus de mille ans, nul doute que le Président de la république expliquera bientôt avoir atteint son ambitieux objectif. Et cette séquence nous prouve une fois de plus à quel point la crise de covidémence est particulièrement perturbante. Elle nous laisse, de plus en plus souvent, en plein désarroi : il est très difficile, en effet, de comprendre ce qui se passe. De comprendre ce qui nous arrive. Peut-être que si nous pouvions mieux saisir ce qui la sous-tend, alors nous serions collectivement moins angoissés par la situation et nous pourrions y répondre avec un peu plus de sérénité. Pour notre part, notre conviction profonde est que cette crise, au-delà de son aspect profondément liberticide, indique un tournant civilisationnel.

En surface, il est évident que nos dirigeants, quel que soit leur niveau, sont dépassés et se sont engagés dans une voie où seule la surenchère devient possible et finalement logique. C’est très exactement une situation d’hybris, de démesure, à laquelle les Grecs anciens faisaient immanquablement succéder un écroulement par punition divine. Macron et sa bande sont pris dans cette surenchère, et il ne faut pas trop leur prêter de motifs rationnels ou de calculs machiavéliques : ce ne sont pas des génies du mal, tout au plus des exécutants médiocres et appliqués d’un projet qu’ils ne comprennent pas totalement eux-mêmes. Ce projet, certains le voient comme la tentative du capitalisme de connivence de se transformer en capitalisme de surveillance totale afin de lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit, celui-ci étant irrémédiable du fait du transfert de nos richesses du monde occidental vers l’Asie d’une part et de la baisse structurelle à venir de l’accès aux ressources énergétiques d’autre part. Mieux nous contrôler va très bientôt devenir indispensable pour nous faire accepter l’inévitable crise de la surconsommation permanente et la sénescence économique programmée des pays de l’OCDE, laquelle entrainera un choc de pauvreté sans précédent et des crises sociales de grande ampleur. On peut, certes, ne pas être entièrement en accord avec cela, mais l’explication se défend.

Pusillanimité et intérêts

Au niveau le plus basique, celui de Macron, il est probable qu’il y ait eu tout d’abord une panique face à l’inconnu – et les cercles dirigeants savaient probablement dès janvier 2020 qu’un virus s’était échappé d’un laboratoire chinois – panique qui les a poussés à se couvrir au maximum, tel Edouard Philippe qui gérait, disait-il, « son risque pénal », tant ils sont pusillanimes et manquent de vision politique réelle. Les gens qui nous gouvernent désormais sont dans l’âme de simples gestionnaires, au mieux des fonctionnaires zélés et ils ne comprennent rien à tout ce qui est grand et qui par essence les dépasse. De plus, de Nouméa à Paris, la perspective de pouvoir contrôler les faits et gestes de tous leurs compatriotes n’est pas pour leur déplaire, et c’est d’ailleurs la pente naturelle de tout pouvoir faible et sans légitimité de chercher à se maintenir et à s’accroître autant que possible. Ajoutez à cela la personnalité instable, rigide et narcissique de Macron, personnage incapable d’empathie autant que de remise en question, et vous avez la recette idéale pour une folie liberticide déconnectée de toute justification réelle. En embuscade, il y a évidemment Big Pharma, Big Data et leurs nombreux satellites, trop heureux de trouver une bonne occasion d’écouler massivement leurs produits et de développer leurs services en engrangeant ainsi de substantiels bénéfices. Ces choses sont très basiques, et cette explication suffit bien souvent : goût du lucre, goût du pouvoir pour le pouvoir. Les puissants ne sont pas autre chose que des hommes, après tout. Et ils sont souvent submergés par la peur. Mais il n’y a pas, à notre sens, de plan diabolique. Juste à la rigueur un projet des puissants pour devenir encore plus puissants et engranger encore davantage de fric pendant qu’il en est encore temps. Parce que ce projet est lui-même un symptôme, au même titre que la crise de covidémence. Ce qu’il y a derrière, c’est tout simplement la modification en profondeur de ce qu’ont été la France et plus largement les pays européens, et dans une moindre mesure les Etats-Unis d’Amérique. L’explication est simple : nos pays occidentaux sont vieillissants et notre poids démographique relatif dans le monde diminue, alors que notre économie n’est plus à même depuis longtemps de nous assurer une place dominante dans le monde.

Jamais auparavant dans l’histoire une telle situation ne s’était présentée : c’est la première fois que nos pays ont une population âgée aussi importante en nombre et en proportion (24 millions de Français « Boomers » sont nés entre 1943 et 1973 ; 20 millions parmi eux sont toujours en vie et ils constituent un tiers de la population française). Cela pèse nécessairement sur les mentalités, car les personnes âgées ne souhaitent en général qu’une chose : finir tranquillement leur vie en profitant de leur retraite et de leurs économies. La France est un exemple parfait de cette mentalité qui contamine tous les projets politiques. L’excès de prudence, la terreur même face à une maladie en réalité peu dangereuse pour des gens en bonne santé, ne vient que de ce que l’esprit de vieillesse nous domine. Et nous n’y pouvons rien. Aux Etats-Unis, le patrimoine des Boomers qui se sont enrichis durant les trente glorieuses a été évalué à 60 000 milliards de dollars quand il a été mesuré que la génération de leurs enfants ne détient, elle, que l’équivalent de 5 000 milliards de dollars. Douze fois plus riches et donc douze fois plus influents. Or, une société de vieux est davantage une société peureuse, faible, sans dynamisme ni avenir, qui souhaite seulement préserver le statu quo. De là, le deuxième élément : nous n’avons plus les moyens de notre illusion de puissance. Peu à peu, nous déclinons, et ce déclin prend la forme d’une marche forcée à la décroissance sous prétexte d’écologie et de lutte contre le réchauffement climatique. Cette dégringolade organisée n’est pas inéluctable, elle est uniquement le fait de pays qui ont renoncé à tout projet politique justement parce qu’ils sont trop vieux, surannés, désuets et en phase de sénescence.

“La vieillesse est un naufrage

Macron et ses délires ne sont en vérité qu’un symptôme. Macron est d’ailleurs littéralement marié à la vieillesse, à cette génération de « Boomers » qui constitue l’ensemble de son environnement et de son espace mental depuis son adolescence. Mais son couple est voué depuis l’origine à la stérilité, c’est à dire à la mort, à la disparition et au néant. Un homme d’une quarantaine d’années peut avoir un projet avec une femme de son âge ou plus jeune, il ne peut strictement rien envisager avec une femme qui fêtera bientôt ses soixante-dix ans. De même, aucune société ne peut avoir de projet à long terme si elle se concentre sur les desiderata de sa population âgée. La vieillesse était autrefois rare et synonyme de sagesse, elle est devenue pléthorique et synonyme de déclin. En tant que pays, la France et la Nouvelle-Calédonie n’ont plus de projet parce que nos dirigeants sont trop vieux pour cela, et c’est ainsi que nos élites ont renoncé à tout. Et face à nous, il y a des pays plus jeunes, qui en veulent, et qui même s’ils n’ont pas les moyens intellectuels de domination, finiront par avoir le dessus si nous ne retrouvons pas un esprit de jeunesse, une volonté de puissance, c’est à dire un esprit conquérant.

Concernant la Covidémence actuelle, le bon sens est donc inutile puisque l’esprit d’hystérie domine. Une société vieillissante, dominée par la fragilité, la détestation de soi et le masochisme considère tout questionnement et toute remise en cause de ses fondamentaux comme une preuve de dissidence et donc comme une menace pour sa propre survie. Alors attendons. Les hommes et les femmes, jeunes ou non, de bonne volonté qui perçoivent ou ressentent que quelque chose « cloche » devront conserver pour eux-mêmes leurs interrogations et attendre. Patienter que des temps plus cléments n’adviennent afin que chacun, à son niveau, ait le temps et le recul nécessaire pour comprendre ce qui se passe et puisse réouvrir les yeux : les hommes sont mortels, personne ne vivra mille ans, c’est la mort qui donne tout son sel à la vie et comme le disait le Général de Gaulle « la vieillesse est un naufrage ! ». Surtout, souvenons-nous que la véritable espérance n’apparait que dans le désespoir surmonté. Quant à Noël, comme l’a magnifiquement déclaré le député François-Xavier Bellamy devant le parlement européen, Covid ou pas : « nous n’avons pas besoin de sauver Noël, c’est Noël qui, cette année encore, nous sauvera autant que durera l’Europe ». Joyeux Noël à tous ! 

SIRIUS

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